Leçon 1 – Introduction à la certification COACH RECUP
Nos vies sont de plus en plus exposées à un stress chronique. Là où le cadre supérieur se confronte à une culture du résultat toujours plus marquée, où l’on ne parle que de productivité aux employés, et où les indépendants doivent plus que jamais manger ce qu’ils chassent, notre quotidien prend des allures de compétition haut niveau. Pas de non-sens dans ce contexte à s’inspirer des techniques issues des sciences du sport pour améliorer le quotidien de nos clients ou patients, qu’ils soient ou non compétiteurs. Conséquence de l’intensité de l’opposition compétitive, de plus en plus farouche, l’entraineur se trouve confronté à une augmentation drastique de la sollicitation lors de la séance, du volume hebdomadaire de pratique, du nombre de compétitions... Tant et si bien que le sportif est couramment plongé dans « le rouge », forçant le préparateur physique et le kinésithérapeute à s’écarter de leurs fonctions principales pour devenir de véritables “récupérateurs physiques”. D’ailleurs, ce phénomène cascade sur le sport-loisir, et sur le sport-santé. Que ce soit dans les centres de fitness, les studio coaching ou meme les spas, les espaces dédiés à la récupération fleurissent, et s’étoffent. Les opportunités commerciales qu’offre la récupération, désormais indispensable à nos vies surmenées, sont presque illimitées.
Leçon 7 – Présentation générale de la récupération passive
La disgrâce de la récupération active n’a d’echo que le retour en force de la recup passive ! Nouvelles techniques, nouvelles technologies, protocoles de plus en plus maîtrîsées, mais aussi retour à certaines techniques ancestrales injustement boudées par la science… La récupération passive retrouve sa superbe, et n’a jamais été aussi variée.
Leçon 8 – Les étirements de récupération
Par l’étirement passif et progressif du muscle en fin de séance (sans recherche de souplesse), on fantasme différents objectifs de récupération. L’étirement, suivi d’un relâchement, est tout d’abord censé produire une action de « pompage », ou encore de «drainage », provoquant un retour veineux et rééquilibrant les tensions entre les groupes musculaires. Le muscle ayant par ailleurs été malmené par l’entraînement, et ses fibres demeurant contractées après l’effort ; le but est alors de rééquilibrer l’organisme en retrouvant une amplitude articulaire normale, accélérant de fait la récupération et le retour à un état de repos. Enfin, l’effet antalgique à court terme de l’étirement lui confèrerait un pouvoir relaxant pouvant justifier de son utilisation en récupération physique comme mentale.
Leçon 9 – Le froid par application locale
Le froid est un puissant levier de récupération passive à court, moyen et long terme. Très à la mode, il prend à contre-pieds le réchauffement climatique, et, boosté par de nouvelles technologies toujours plus innovantes, se glisse jusque dans nos centre-villes, pour nous aider à entraîner notre système immunitaire. L’utilisation des techniques de refroidissement comprend généralement des protocoles pour réduire la température de la peau, du muscle et/ou la température corporelle centrale et les fonctions physiologiques associées (N’hésitez pas à lire le papier très précis de Marino en 2002). Les techniques de refroidissement peuvent être classées selon des interventions sur le corps entier (immersion en eau froide, douches, chambres froides) ou une partie du corps (vestes glacées, serviettes froides, poches glacées). Plongez-avec moi dans un univers qui pourrait bien changer votre vie, et déferler bien au-delà des frontières du sport dans les prochaines années. Si l’application du froid peut être locale ou globale, les techniques sont légion, et les protocoles tout aussi variés. Pour autant, toutes n’ont pas les mêmes effets, tous les protocoles ne sont pas aussi efficaces, et ne répondent pas forcément aux mêmes objectifs.
Leçon 10 – Le froid, le chaud, les contrastes : les techniques d’immersion
Cette technique de récup consiste sans surprise à l’immersion partielle ou totale du corps dans une eau portée à différentes températures. Et, en dépit de l’usage très généralisé de l’hydrothérapie chez les gens en général et les sportifs plus en particulier, les informations sont rares sur le sujet. Et les protocoles, particulièrement imprécis. Pourquoi mettre en place de telles stratégies ? Le corps humain réagit à l’immersion (différemment selon la température), par modifications significatives de l’activité cardiaque, et les résistances périphériques de la circulation sanguine. Par ailleurs, la pression hydrostatique et la température de l’eau peuvent toutes deux influencer le succès des différentes interventions de récupération par hydrothérapie. Alors afin d’y voir plus clair, commençons par regrouper les températures couramment challengées par la littérature.