Leçon 7 – Présentation générale de la récupération passive
La disgrâce de la récupération active n’a d’echo que le retour en force de la recup passive ! Nouvelles techniques, nouvelles technologies, protocoles de plus en plus maîtrîsées, mais aussi retour à certaines techniques ancestrales injustement boudées par la science… La récupération passive retrouve sa superbe, et n’a jamais été aussi variée.
Leçon 10 – Le froid, le chaud, les contrastes : les techniques d’immersion
Cette technique de récup consiste sans surprise à l’immersion partielle ou totale du corps dans une eau portée à différentes températures. Et, en dépit de l’usage très généralisé de l’hydrothérapie chez les gens en général et les sportifs plus en particulier, les informations sont rares sur le sujet. Et les protocoles, particulièrement imprécis. Pourquoi mettre en place de telles stratégies ? Le corps humain réagit à l’immersion (différemment selon la température), par modifications significatives de l’activité cardiaque, et les résistances périphériques de la circulation sanguine. Par ailleurs, la pression hydrostatique et la température de l’eau peuvent toutes deux influencer le succès des différentes interventions de récupération par hydrothérapie. Alors afin d’y voir plus clair, commençons par regrouper les températures couramment challengées par la littérature.
Leçon 12 – Les massages manuels
Et ces questions il faut se les poser : car depuis quelques années, le marché du massage non-seulement explose, mais se diversifie. Entre les offres de spas et les styles de massages qui pullulent (4 maisn voire plus, thai, californien, j’en passe et des meilleurs) et les combinaisons à des technologies toujours plus poussées (presso-therapie, electrostimulation, ondes pures, aromathérapie, etc), le public s’élargit et les praticiens se diversifient de manière exponentielle depuis près d’un siècle. Loin le temps médicalisé où, comme pour beaucoup de techniques de récup présentées dans cette formation, le massage était l’apanage exclusif du thérapeute. Quoi que stipule les métiers réglementés et les cartes professionnelles qui vont avec, bien des corps de métiers se sont emparées de ces techniques et ce n’est que le début, qu’on le veuille ou non. La seule chose qui va vous différencier -et vous protéger- de cette concurrence sauvage, c’est votre connaissance fine du pourquoi, du comment, et du cadre d’application. En d’autres termes, votre expertise technique et scientifique. Le parcours d’une technique de récupération est presque toujours le même. On part du médical ou du para-médical, et on espère observer les mêmes effets sur une population sportive des protocoles pathologiques. Puis, si on est satisfait, on étend cela au sport-loisir et au sport-santé. Mais qu’en-est-il exactement ? Qu’est-ce qui fait dire à Dupuy et son équipe de chercheurs, en 2018 que le massage est l’une des techniques de récupération les plus efficaces ? La première partie de cette leçon va déjà essayer de faire la part des choses entre croyances et réalité, par un véritable état de l’art sur le sujet.
Leçon 15 – Les chaussettes de récupération
Leçon 18 – L’électrostimulation locale
L’électrostimulation a deux impacts physiologiques très singuliers : Tout d’abord, le mode de recrutement diffère de celui observé lors des contractions volontaires. Alors que la stimulation volontaire stimule d’abord les fibres lentes, pour ensuite activer les fibres rapides, l’électrostimulation challenge l’ordre établit. Conformément au principe de Henneman, le recrutement est basé sur la taille des motoneurones. On a longtemps cru que l’électrostimulation inversait purement et simplement l’ordre de recrutement des fibres musculaires. En effet, les motoneurones des fibres rapides étant plus excitables que ceux des fibres lentes, il paraissait assez probable que la stimulation électrique excito-motrice puisse renverser purement et simplement le processus, choquant de facto le système musculaire. Pratique pour provoquer de l’adaptation, probablement moins pour récupérer confortablement. Heureusement la réalité semble bel et bien un peu plus complexe que cela : si l’ordre de recrutement électro-induit est bel et bien différent de celui observé lors des contractions volontaires, il n’est pour autant pas inversé. En fait il dépend d’autres facteurs, comme l’emplacement mais aussi l’orientation des fibres nerveuses dans le champ électrique. De là à imaginer un effet d’accélérateur ou de catalyseur sur la récupération des efforts les plus intenses, il n’y a qu’un pas.