Fibres rapides VS Fibres lentes
Les fibres musculaires sont généralement catégorisées en deux principaux types de fibres : les fibres de Type I et de Type II.
Les fibres de Type I sont souvent considérées comme des fibres à contraction lente, elles sont résistantes à la fatigue et par conséquent adaptées aux activités nécessitant une endurance musculaire locale.
Elles se contractent les premières, cependant, le pic de tension prend du temps (environ 110ms) pour être atteint dans ces fibres, limitant donc leur capacité à produire une force maximale.
Les fibres de Type II, connues aussi sous le nom de fibres à contraction rapide, servent de contreparties aux fibres de Type I. Elles peuvent atteindre le pic de tension deux fois plus rapidement (seulement 50ms) faisant donc d’elles des fibres idéales pour les efforts liés à la force et à la puissance.
Dans l’ordre de contraction, elles prennent le relais des fibres lentes, et elles fatiguent rapidement. Par conséquent, elles ont une capacité limitée à mener des activités qui requièrent des niveaux élevés d’endurance musculaire.
Les fibres à contraction rapide apparaissent blanches au microscope électronique tandis que les fibres à contraction lente apparaissent rouges à cause de leur forte teneur en myoglobines et en capillaires. Le nombre important de myoglobines et de capillaires présents dans les fibres à contraction lente contribue à leur plus grande capacité oxydative comparativement aux fibres à contraction rapide.
ENCORE D’AUTRES TYPES DE FIBRES ?
Les types de fibres musculaires sont en outre distingués en fonction de l’isoforme, principalement exprimée, de la chaîne lourde de myosine ; elles sont appelées Type I, Type IIa et Type IIx. Plusieurs autres formes similaires (plus communément appelées isoformes) ont été identifiées avec des caractéristiques de coloration intermédiaires incluant Ic, IIc et IIax. D’un point de vue pratique, l’isoforme constitue généralement moins de 5% des muscles du corps humain et par conséquent a un impact minime sur la totalité des sections transversales.
UNE REPARTITION DES FIBRES VARIABLES DANS LE CORPS HUMAIN
En moyenne, le muscle humain comprend des quantités sensiblement identiques de fibres de Type I et de Type II. Cependant, il existe une grande variabilité interindividuelle par rapport au pourcentage de type de fibre. Le quadriceps des sprinters de haut niveau dévoile une prédominance des fibres de Type II, tandis que le quadriceps d’un demi-fondeur de haut niveau est principalement composé de fibres de Type I. De plus, certains muscles sont prédisposés à un pourcentage plus élevé d’un type de fibre donné.
Par exemple, le muscle soléaire orienté vers des efforts d’endurance contient en moyenne plus de 80% de fibres de Type I ; le triceps brachial davantage orienté vers la force contient environ 60% de fibres de Type II.Le site STRONGER BY SCIENCE nous rapporte un excellent tableau synthétisant les études sur le sujet.
Par exemple, le muscle soléaire orienté vers des efforts d’endurance contient en moyenne plus de 80% de fibres de Type I ; le triceps brachial davantage orienté vers la force contient environ 60% de fibres de Type II.Le site STRONGER BY SCIENCE nous rapporte un excellent tableau synthétisant les études sur le sujet.
Un grand nombre d’experts affirment que les fibres de Type II sont intrinsèquement plus grosses que les fibres de Type I. Cependant, il a été prouvé que la femme possède bien souvent un plus grand nombre de zones transversales de fibres de Type I que de zones transversales de fibres de Type IIa (784). La recherche indique que les propriétés oxydatives d’une fibre, plutôt que le type de fibre, influence la taille du muscle.Une autre affirmation souvent avancée consiste à dire que les fibres de Type II sont principalement responsables de l’augmentation de la taille musculaire induite par l’exercice physique. Considérées dans leur ensemble, les recherches indiquent que la capacité de croissance des fibres de Type II est d’environ 50% supérieure à celle des fibres de Type I. Attention toutefois : un grand nombre d’études utilisaient des charges très lourdes, favorisant les fibres rapides, et une grande variabilité interindividuelle a été observée.
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