Mieux récupérer grâce à l’électrostimulation est désormais très facile. Autrefois utilisée de manière thérapeutique uniquement, l’électrostimulation fait désormais partie du panel d’outils utilisés quotidiennement dans la préparation physique, notamment au service de la récupération.
Pour mieux récupérer grâce à l’électrostimulation, respectez des protocles précis
En respectant scrupuleusement les protocoles fournis par des constructeurs sérieux, cette technique permet un drainage musculaire. Elle permet aussi une récupération active locale par une activité légère évitant de produire une fatigue centrale supplémentaire. Mais elle optimise aussi le traitement des douleurs musculaires à la suite d’efforts traumatisants.
L’oxygénation et la vascularisation du muscle ainsi améliorées lui permettent donc de retrouver ses qualités d’origine plus rapidement.
Les avantages de la récup active sans les inconvénients grâce à l’électrostim
Puisqu’elle mobilise une activité musculaire légère, mais sans mouvement, elle produit certains effets que l’on retrouve dans de la récupération active. Ainsi les effets sur la fréquence cardiaque et le débit cardiaque sont-ils très comparables dans ces deux méthodes de récupération.
Elle est donc particulièrement adaptée après des compétitions très intenses !
La technique ultime pour les déplacements
Mieux récupérer grâce à l’électrostimulation est particulièrement pertinent dans des situations où la récupération active n’est pas possible. On peut ainsi lister le bus, l’avion, une même salle de musculation (combiné pourquoi pas à de la récupération active). Elle est aussi utile quand le règlement sportif n’autorise pas de récupération active. Mieux, cela permet de luter contre la position assise prolongée, qui ralentit la récup, et provoque souvent des phénomènes néfastes à la performance. On peut notamment listerles jambes gonflées et la mauvaise circulation sanguine.
Cette technique est donc tout particulièrement utile pour les sportifs en déplacement, juste après leur compétition !
La science derrière la récupération optimisée par électrostimulation
La densité capillaire est déterminante en terme de récupération. Or cette dernière augmente notamment autours des fibres de type II (Gautier en 92, Patel en 98, puis Perez en 2002). Il en serait de même pour le pouvoir oxydatif des fibres. Enfin Brown et Delitto, en 2001, suggèrent avec leur équipe de chercheurs la possibilité de lui attacher une amélioration du drainage lymphatique.
En revanche, on observe une augmentation du temps de contraction à la secousse. Couplée à l’augmentation de la force générée à une faible fréquence, cette observation témoigne d’une modification, à long terme, de la typologie musculaire (Edwards en 82).
Nuhr met ainsi les utilisateurs réguliers en garde en 2003. Si l’utilisation est trop prolongée, le risque d’augmentation du pourcentage de fibres lentes est réel ! Cole et Brown en 1998 ont par ailleurs conclu à une altération significative des propriétés contractiles. Une nouvelle fois, cette technique doit donc faire l’objet d’une utilisation raisonnable. Elle trouvera son efficacité dans la modération d’une part, et dans la combinaison avec les autres méthodes d’autre part.
Programmé 15 minutes à 3 heures après l’entraînement, le travail d’électrostimulation s’effectuera autour de basses fréquences. Ces contractions sont sans contraction tétanique, allant alors en décroissant au cours de la séance. Généralement, les stimulateurs de qualité proposent des programmes pré-enregistrés très adaptés. On y trouve ainsi massages, récupération active, drainage, ou encore relaxation musculaire.
Les électrodes doivent être positionnées sur les territoires musculaires éloignés, comme les mollets. Une électrode est ainsi placée dans le ventre du muscle, et une autre de manière excentrée. On la place alors souvent sur l’insertion musculaire. Pour le mollet, il est même possible d’accentuer le drainage en positionnant une électrode directement sous la voûte plantaire.
Les électrodes doivent être positionnées sur les territoires musculaires éloignés, comme les mollets. Une électrode est ainsi placée dans le ventre du muscle, et une autre de manière excentrée. On la place alors souvent sur l’insertion musculaire. Pour le mollet, il est même possible d’accentuer le drainage en positionnant une électrode directement sous la voûte plantaire.
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