Périodiser la saison pour limiter l’incertitude.
Pour limiter l’incertitude et ainsi anticiper sur les problèmes liés à l’entraînement, le préparateur physique va utiliser deux outils principaux. Le “monitoring” des performances par la mise en place de tests initiaux puis de suivi, et la simulation du programme d’entraînement sur l’année.
La planification est avant tout un projet. Comme tout projet, dont tout ou partie sera appliqué, la majorité devra donc être adaptée. Ce n’est rien de plus qu’une stratégie guidant la préparation des sportifs confiés à l’entraîneur. Notamment pour combler l’espace qui sépare les sportifs de leur performance finale. La première étape de la programmation de la saison est ainsi le découpage de cette dernière.
Le calendrier en est ainsi la colonne vertébrale, et le préparateur physique basera sa réflexion sur: les dates de compétitions, de tests, de vacances, et enfin de stages ou camps d’entraînement.
Le plan d’entraînement se construit à l’envers ! La première chose à inscrire, c’est ainsi la date de l’objectif principal, puis des secondaires, avant de construire son retroplanning. Une fois l’objectif principal inscrit, il faut établir la liste exhaustive des objectifs secondaires. Juste après l’objectif majeur, il y a généralement une phase consacrée à la récupération.Les 2 à 3 semaines qui précèdent l’évènement majeur sont consacrées à l’affûtage. Le volume diminue de manière non-linéaire, alors que l’intensité se maintien voire même augmente. Les tests jalonnent le calendrier, tels des balises d’ajustement pour le coach. La planification s’envisage en chronologie inversée. Ainsi l’entraîneur va-t-il planifier en partant de la date de compétition vers le début de la préparation et non l’inverse.
Ce n’est qu’une fois ces différentes dates établies et différents tests et audits effectués que l’on va pouvoir dégager des orientations de travail. Ensuite seulement sera-t-il alors possible d’établir des périodes de travail.
Découper la saison sportive pour optimiser le suivi du sportif
Tant et si bien que le résultat final est souvent bien loin du projet initial…
La notion de suivi est alors essentielle. Le plan d’entraînement a toujours été tout autant un outil de projection que d’introjection. Il est autant prévisionnel que révisionnel. Ainsi doit-il toujours être adaptatif.
Si on nous expliquait au siècle dernier que le meilleur outil de l’entraîneur, c’était la gomme, aujourd’hui c’est clairement l’ordinateur. Et, avec lui, tout l’arsenal technologique digital qui permet de préciser (et d’objectiver) le bon vieil « œil du maquignon« . Avec, en tête, les outils en ligne capables d’agréger et d’utiliser toutes les mesures de terrain.
Le temps où la « planif« tenait sur une feuille de papier est révolu…
Le suivi des charges manipulées, en les qualifiant le plus possible, de la composition corporelle ou même de la nutrition des clients font désormais partie intégrante du plan d’entraînement. Ce dernier est ainsi une plateforme de centralisation et d’exploitation de l’information. C’est donc un véritable « hub » plaçant le coach à l’interface de tous les paramètres de la performance humaine.
Le préparateur physique devient un véritable « coach à 360°«
Le digital pour périodiser une saison 2.0
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Le suivi s’invite jusque sur nos smartphones
L’avantage du digital, c’est que nous avons désormais toutes nos datas au fond de notre poche.
Suivi de la composition corporelle
L’impact du plan d’entraînement dépasse la « simple« progression en poids, haltères, ou vitesse. Il transcende le sportif, modifiant profondément sa composition corporelle.
Le suivi de la charge et des performances en force
Tempo, poids, vitesse… les paramètres de suivi de la charge sont désormais multiples et proviennent de nombreuses sources. Il est nécessaire de les centraliser.
Niveau 2 de la programmation de la saison
Niveau 3 de la programmation de la saison
Ils durent 5 à 10 jours. C’est en leur sein que s’effectue la programmation et l’articulation des entraînements. Classiquement, les micro-cycle de développement (souvent thématiques), s’alternent avec des cycles de récupération. Ils correspondent alors à une décharge du volume et de l’intensité de l’entraînement. Le ratio est généralement d’une semaine de décharge pour 3 semaines de charge. Les cycles les plus intenses de développement sont souvent appelés “choc”. On y synchronise alors des volumes et intensités élevés d’entraînement.[nectar_gradient_text heading_tag= »h1″ color= »extra-color-gradient-1″ gradient_direction= »horizontal »]Le découpage de la saison en blocs peut prendre bien des formes. Ici le découpage proposé se fait par facteur de performance, déclinés ensuite plus précisément en cibles de travail physiques. Le macro-cycle dure souvent plusieurs semaines, voire plusieurs mois, et regroupe plusieurs meso-cycles.Les meso-cycles durent au moins deux semaines, et regroupent plusieurs micro-cycles.La boite à outil du coach « planificateur » est riche et variée. Rien ne vous oblige à tout utiliser si vous n’avez pas besoin de toutes les strates de périodisation. Ainsi le macro-cycle, comme dans cet exemple, n’est-il pas toujours indispensable.
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