Bien que de nombreuses raisons puissent être évoquées pour s’échauffer, elles se divisent généralement en deux catégories :
1. Optimiser des performances ultérieures
2. Réduire le risque de blessure
Ian Jeffrey, dans son superbe livre « L’ECHAUFFEMENT » nous le rappelle sobrement. Le fait que chaque action physique du corps affecte les actions suivantes et qu’aucune action ne peut donc être totalement isolée, c’est un simple fait scientifique. Chaque activité que nous réalisons affectera toute activité ultérieure que nous choisirons d’entreprendre.Formez-vous avec moi dans mes webinaires thématiques dès maintenant !
Plus d’éléments pour comprendre pourquoi et comment s’échauffer
Pour comprendre pourquoi et comment s’échauffer il faut poser la question des effets. Les effets de l’activité sur les performances ultérieures peuvent être positifs, neutres ou négatifs. Les activités d’échauffement doivent clairement viser à influer positivement sur les performances et les activités ayant un effet négatif doivent être évitées. En effet, même les activités à effet neutre doivent généralement être évitées car elles sont inefficaces et prennent du temps sans profiter à la performance de l’athlète. Par conséquent, les échauffements devraient consister en des activités ayant un effet positif démontré sur la performance.
Les activités peuvent être incluses si elles ont un avantage sur le long terme, même si leur avantage immédiat est neutre.Nouveau : les PROGRAMMES de prepa physique ABD !
Le concept d’échauffement
Le concept d’échauffement repose sur le fait que le corps au repos n’est pas préparé à une performance optimale. Lorsque le corps est au repos, divers mécanismes physiologiques restent à un niveau bien inférieur à leur niveau de fonctionnement optimal. Ceci peut être clairement observé. Par exemple si on nous demande d’exécuter une tâche nécessitant un effort de niveau moyen à élevé. Comme courir pour échapper à la pluie. Si nous mesurions la performance dans cet exercice, elle serait bien inférieure aux niveaux maximaux et ses coûts énergétiques nets seraient bien plus élevés que si nous avions préparé l’activité, comme en témoignent les effets sur nos demandes en oxygène après la course. Ceci est au cœur du concept d’échauffement : un corps au repos n’est pas préparé à l’activité et, à mesure que nous nous échauffons, nous le préparons, en principe, à une activité spécifique.Les meilleurs coaches n’arrêtent jamais de se former !