Vous m’entendez beaucoup parler d’automassage. Mais savez-vous réellement comment les faire ? Les auto-massages sont au coeur d’une stratégie de préparation physique. Mais pas seulement. On les pratique également dans des logiques de relâchement et de récupération. L’automassage trouve son efficacité dans la lutte contre la congestion en créant du mouvement. Et ce, là où les fluides ont tendance à s’immobiliser et les tissus mous, à scléroser. Mais concrètement, quelles sont les règles d’or de l’automassage ?

COMMENT FAIRE UN AUTOMASSAGE ?

  1. BOUGEZ DOUCEMENT

    Pour un automassage efficace, sentez vraiment ce que vous faites. Vous devez être ici et maintenant. L’automassage est un instant que vous passez avec vous-même. Plus vous travaillez sur des zones profondes, plus il vous faut prendre votre temps. Le maître-mot : bougez doucement. Le but est de relâcher les zones de tensions douloureuses.

  2. CHERCHEZ LES ZONES INCONNUES

    Ce point est extrêmement important si vous voulez comprendre comment faire un bon automassage. Allez vers les portions corporelles que vous ne touchez et ne bougez jamais. En effet, celles-ci ont le plus besoin d’être stimulées.

  3. ALTERNEZ LES SITUATIONS : L’OUTIL BOUGE / VOUS BOUGEZ

    Cherchez à créer plus de mobilité des couches de tissus mous les unes sur les autres. Pour cela, conservez l’outil de massage bloqué. De plus, ce travail est très complémentaire des points de pression dynamiques exercés par un outil de massage mobile. Cela permet de mieux travailler sur les zones de tensions ou de douleur. Pour plus de mobilité fasciale, le corps bouge sur l’outil. En revanche, pour lutter contre les tensions, on réalise l’inverse.

LES 4 BIENFAITS DES AUTOMASSAGES

  1. Effet de récupération

    Cet effet comprend l’élasticité des artères et l’irrigation des territoires musculaires massés, l’automassage permet d’optimiser la récupération physique. Il limite, en outre, la perte de performance musculaire et permet de lutter efficacement contre les courbatures (Cheatham et coll. 2015)

  2. Effet sur la douleur

    En mobilisant et relaxant une zone de tension, la douleur recule, littéralement. L’effet antalgique de l’automassage est ainsi extrêmement marqué à court, moyen et long terme (Pearcey 2015). Behm, en 2017, rappelle ainsi dans ses travaux de recherche la diminution de l’effet des courbatures (déjà pointée par McDonald en 2014), la diminution des douleurs myofasciales, et l’impact positif sur les trigger points

  3. Effet sur la mobilité

    Plus à moyen terme, le relâchement des zones d’adhérence et le recul de la douleur permettent de mieux bouger, sans pour autant compromettre les performances musculaires (McDonald 2013, Bushell 2015)

  4. Effet d’échauffement

    En réveillant des zones sensori-motrices dormantes voire amnésiques, l’automassage est un puissant accélérateur de mise en train physique et augmente instantanément la mobilité sans pour autant limiter la performance musculaire (Halperin et coll. 2014, Cheatham et coll. 2015).

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POUR EN SAVOIR PLUS SUR LES AUTOMASSAGES

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