Trajectoire rectiligne ?
En haltérophilie on parle souvent de trajectoire rectiligne. En réalité la trajectoire de la barre ne l’est pas vraiment. Pour « faire corps avec la barre » et la faire glisser le long du corps, réduisant ainsi le bras de levier, la barre épousera une trajectoire bien particulière.
Des études menées par Vorobiev (A textbook on weightlifting, 1978) font état de trois types de trajectoire.
Au-delà de la détermination de trois types de trajectoires, des études statistiques ont été faites afin de déterminer quelle était la trajectoire préférentielle des haltérophiles de haut niveau et ainsi permettre l’établissement d’un modèle technique.
Voici les 3 trajectoires les plus couramment observées
Type A
La barre est tirée sur les talons, enfermée, puis tapée lors de l’extension du corps. C’est un geste que l’on observe plutôt chez les petites catégories « à la bulgare ».
Type B
La barre est tirée sur les talons. Le centre de gravité de l’athlète se déplace sur l’arrière. C’est le signe d’une position de l’athlète trop assis au départ que l’on observait dans les années 70 et 80.
Type C
La barre est tirée beaucoup plus en ligne. On observe que l’angle de
l’articulation tibia-tarsienne reste fermé plus longtemps permettant un franchissement des genoux en appui sur la plante des pieds. La phase d’extension finale est ainsi faite le long du corps favorisant le maintien du centre de gravité de l’athlète au sein du polygone de sustentation.
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