Optimiser la récupération physique est une conséquence de l’augmentation croissante de l’intensité de l’opposition compétitive. L’entraîneur se trouve confronté à une augmentation drastique de la sollicitation lors de la séance, du volume hebdomadaire de pratique, du nombre de compétitions… Le sportif est ainsi couramment plongé dans « le rouge », forçant le préparateur physique et le kinésithérapeute à s’écarter de leurs fonctions principales pour devenir de véritables “récupérateurs physiques”.

Optimiser le couple charge et récupération

Manquer d’optimiser la récupération reflète en réalité la méconnaissance de la relation charge-récupération. En effet, on déprécie parfois le repos. On pense en effet parfois que plus on s’entraîne, plus on progresse. Récupérer ne serait ainsi que le loisir des faibles et des fainéants. Mais la réalité de la réaction physiologique à l’entraînement nous pousse à reconsidérer ce point de vue :

La plupart des adaptations de l’organisme ne se produisent pas lors de la pratique mais bel et bien… lors de la récupération !

La récupération ne saurait donc se limiter à sa seule fonction de repos. Elle est en effet indissociable de la charge de travail si l’on souhaite provoquer des progrès sensibles et durables.

La fraîcheur au cœur des stratégies d’optimisation de la récupération

La récupération permet d’abord de maintenir la fraîcheur du sportif malgré l’intensité et l’enchaînement de ses entraînements. Cette fraîcheur est donc le facteur principal influençant la qualité de l’entraînement, et in fine son efficacité.

En outre, récupérer, c’est surcompenser, ou récolter les fruits de l’entraînement.

Clairement, pour optimiser la récupération, il faut accepter qu’à certaines périodes de la préparation, les qualités de forces (par exemple) puissent s’améliorer pendant la sieste, et non au cours d’une séance de musculation supplémentaire.

Efficacité des techniques de récupération selon les objectifs

Mais un tel outil n’existe pas encore, et le secret de l’efficacité se trouve dans le choix cohérent des techniques en fonction de l’objectif poursuivi. Il repose également dans l’alternance et l’association des méthodes (Barnett 2006), avec pour seules limites les prescriptions scientifiques, le bon sens, et les outils dont disponibles. Plus important encore, les recherches récentes ne créditent l’ensemble des méthodes existantes que d’effets modérés sur la récupération du sportif.

Plus que jamais, la solution contre la fatigue et le surentraînement se trouvera dans la cohérence du plan d’entraînement, et dans le sommeil.

Nous vous recommandons la lecture de la Préparation Physique moderne !

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