Hyperplasie contre hypertrophie : la force d’une aile de caille Japonaise
Alway et collaborateur ont ainsi attaché en 1985 des poids sur l’aile droite de cailles japonaises. Ces poids correspondaient à 10% de leur masse corporelle. Le membre controlatéral servait alors de témoin (pas très fonctionnel tout ça…). Après cinq à sept jours d’étirement chronique, le nombre de fibres était environ 27% plus important que dans les ailes témoins sans les charges.
On observe ainsi une contribution considérable de l’hyperplasie afin de gagner en masse maigre.
Ce même laboratoire a par la suite démontré massivement (82% d’augmentation du nombre de fibres tout de même !) que les charges lourdes peuvent d’induire de l’hyperplasie… chez les oiseaux.
Et c’est bien là tout le problème… les preuves scientifiques indiscutables de l’hyperplasie proviennent d’expériences animales.
Une controverse alimentée par des difficultés méthodologiques
Une étude des années 2000 suggère que les auteurs montrant des signes d’hyperplasie aient pu mal interpréter les arrangements complexes des fibres allongées comme augmentation du nombre de fibres.C’est la fin du suspense dans le match hyperplasie contre hypertrophie… Ces recherches ont remarqué la difficulté dans les tentatives d’analyse du nombre de fibres. Et ce d’autant plus dans les muscles pennés dans lesquels les fibres ne se situent pas dans le même plan de sectionnement. C’est d’ailleurs le même problème dans les muscles avec de multiples embouchures et un grand nombre de fibres intrafasciculaires en série.
En conclusion, s’il y a effectivement une contribution chez l’homme de l’hyperplasie à la prise de masse musculaire, alors elle est minime.
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