Face à une blessure spontanée, soudaine, en apparence inexplicable, athlètes et coaches restent souvent perplexes. La faute à pas de chance, vraiment ?

En excluant toute maladie ou malformation, de telles blessures, ou même des douleurs spontanées sont bien souvent le résultat de microtraumatismes.

Ces derniers résultent de petites quantités de stress imposées au corps au cours du temps et causées par une mauvaise biomécanique et le surentraînement.

  1. Le mouvement inadapté

    Une mauvaise biomécanique fait référence à des erreurs de mouvement lors desquelles le corps compense et utilise un alignement articulaire, une coordination musculaire et une posture sous-optimale, voire, pire, chaotique.
    Comme ces problèmes techniques n’influencent pas la performance à court terme, et renvoient in fine à l’éducation du coach, l’athlète n’est généralement pas conscient du problème.

  2. Le sur-entraînement

    Ce dernier peut résulter de beaucoup trop de choses. N’importe quel type d’entraînement en excès est une perte de perspective. En fait, en excluant le brnout général (surcharge perso, émotionnelle, psycho ou physique), il renvoie généralement à des problématiques de programmation pour ce qui nous concerne. Une nouvelle fois, c’est du professionnalisme du coach dont il est question.

Pour circonscrire le problème, le coach doit se poser la question de l’origine de l’hypothétique surcharge : est-elle le résultat de trop de bonnes choses ou de trop de mauvaises ? Car le mieux est aussi l’ennemi du bien !

Le maillon faible
Le terme « maillon faible » ne signifie pas uniquement une faiblesse musculaire.
Il peut être utilisé pour identifier n’importe quelle limite physique. 
Il peut aussi être utilisé pour identifier des mouvements inadéquats, une mauvaise endurance, une mauvaise coordination, une compétence sportive limitée ou un manque de souplesse.

Un athlète débutant ou reprenant un programme de préparation physique aura beaucoup d’objectifs et d’aspirations, beaucoup de choses qu’il voudra changer, réparer ou améliorer.

Mais il est préférable de se concentrer sur une seule variable qui nécessite une amélioration.
Identifier les maillons faibles
Beaucoup d’athlètes pensent qu’ils savent déjà quels sont leurs maillons faibles.

Mais trouver les maillons faibles n’est pas si simple et doit se faire en plusieurs étapes.

Le mouvement est considéré comme la base. Au-dessus du mouvement se trouve la condition physique. Au-dessus de la condition physique se trouve la compétence.

Il faut tout d’abord tester le mouvement, puis la condition physique et, enfin, évaluer la compétence à l’aide de l’entraînement, de l’analyse vidéo et des performances passées et présentes.

Il est important de renforcer, ou au moins d’équilibrer (dans une juste mesure), les bases avant de réévaluer une compétence.

Cela peut sembler évident mais trop de coaches placent tant l’endurance maximale et la force maximale au coeur de leurs préoccupations qu’ils échouent à appliquer ce principe qui relève plus du bon sens que des sciences du sport.

Remettre les qualités physiques sur un pied d’égalité
Un athlète a besoin de se regarder droit dans les yeux, prêt à se tester objectivement et à s’entraîner en conséquence.

Un athlète peut désespérément vouloir améliorer sa vitesse, mais si les tests révèlent que la vitesse est adéquate (bien qu’ayant un besoin d’amélioration) mais que la souplesse est le maillon faible, alors il doit s’engager à travailler sur sa souplesse d’abord, et progresser sur des séances de vitesse uniquement lorsque la vitesse deviendra un maillon faible.

Cela exige de la discipline.

Si la souplesse est le point faible, alors l’entraînement de vitesse pourrait potentiellement causer des blessures ou des contraintes biomécaniques à court ou moyen termes.

Il en est de même avec toutes les autres qualités physiques. Le rôle du coach est d’apporter l’équilibre. 

Webinaire

La Proprioception

La « proprio » ça fonctionne comment ?

299,00Ajouter au panier

0
0
Mon panier
Votre panier est vide
Apply Coupon