La douleur n’est pas seulement inconfortable. Elle perturbe la motricité, limite la mobilité, engendrant un cercle vicieux d’inefficience motrice qui génère de nouvelles perturbations posturales et de nouvelles douleurs chroniques.
L’état de douleur
La douleur limite les options d’ajustement et de contrôle du Système Nerveux Central (SNC).
Les muscles profonds, posturaux sont dépassés, suppléés par les plus puissants muscles moteurs.
Ces derniers sont, dès lors, moins bien coordonnés, s’appuyant sur des co-contractions de plus en plus permanentes, sclérosant le mouvement, gelant la liberté articulaire, et créant des zones de tensions permanentes au sein du muscle.
L’état de non douleur
Le cerveau et le système nerveux central sont capables d’apprendre ou de contrôler un mouvement fonctionnel, l’équilibre et le gainage, dans des tâches simples et complexes.
La résultante la plus regrettable et la plus durable est la baisse d’activité des muscles profonds et posturaux. La perturbation du mouvement et de la posture est ainsi une conséquence des différentes restrictions, elles mêmes alimentées par l’état de douleur.
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