LE BURN-OUT DU SPORTIF

ATTENTION, DANGER !

[vc_custom_heading text= »L’augmentation croissante de la pression compétitive en sport mène à la diminution d’implication dans la pratique…jusqu’au burn-out du sportif ! » font_container= »tag:h4|font_size:20|text_align:center|color:rgba(255%2C255%2C255%2C0.7)|line_height:36px » google_fonts= »font_family:Roboto%3A100%2C100italic%2C300%2C300italic%2Cregular%2Citalic%2C500%2C500italic%2C700%2C700italic%2C900%2C900italic|font_style:500%20bold%20regular%3A500%3Anormal » css= ».vc_custom_1639995460768{padding-right: 5% !important;padding-left: 5% !important;} »]

LE BURN-OUT EN QUESTION

En psychologie du sport, il y a des réflexes culturels pour aborder les axes de recherche. La littérature suit le courant général de la psychologie pour s’attacher essentiellement aux aspects négatifs de la pratique sportive. L’anxiété, le stress ou la perte d’attention sont la porte d’entrée pour aborder la récupération. Ainsi, la psychologie du sport a beaucoup ciblé les conséquences de l’entraînement sportif pour construire ses préconisations.  Finalement, c’est plutôt cohérent. Avec l’augmentation croissante de la pression compétitive en sport, et plus généralement sociétale, le burn-out du sportif guette chacun d’entre eux.

En psychologie, le « burnout » est défini par Freudenberger (1980) comme un syndrome caractérisé par des désillusions progressives, reliées à des symptômes psychologiques et physiologiques, qui conduisent à une diminution de l’estime de soi.

QUI EN EST LE PLUS MENACÉ ?

Contrairement à ce que l’on pourrait croire, le sportif de haut niveau est rarement la principale victime.  En effet, c’est plutôt le jeune sportif enthousiaste, mais très occupé, qui est en danger. Par ailleurs, l’adulte très irrégulier, avec un mode de vie peu cadré, est en danger aussi. Dès lors, ses bonnes séances l’épuisent au lieu de lui faire du bien. Toute la vie d’un athlète de haut niveau tourne autour de la performance. Mais, on oublie parfois que les adolescents qui s’entraînent en club s’entraînent plusieurs fois par semaine. Leur rythme est similaire à celui du haut niveau, avec en plus leurs devoirs, leurs sorties, etc. Parfois, ces jeunes subissent des pressions très élevées de la part de leur entourage. Les effets se font sentir sur la santé physique… et psychologique.JE VOUS FORME À LA PRÉPA PHYSIQUE DES JEUNES

La première difficulté pour véritablement détecter un surentraînement, est de différencier la simple fatigue, des fatigues pathologiques comme le surentraînement. La fatigue normale post-effort est due aux facteurs limitants traditionnels de la performance. Celle-ci s’identifie grâce à une période de récupération :

  • Inférieure à 24 heures, si l’effort est habituel
  • Inférieure à 48 heures, si l’effort est inhabituel

COMMENT DÉTECTER LE BURN-OUT DU SPORTIF ?

La difficulté de détection du burn-out du sportif est importante car il n’existe aucun critère fiable. Chaque indicateur, biologique ou psychologique (fréquence cardiaque, système immunitaire, niveaux de testostérone…), varie d’un individu à l’autre. C’est pourquoi, ces critères ne sont pas forcément liés au surentraînement. Le meilleur diagnostic provient du suivi et de la mise en place d’un entretien auprès du sportif. Retenons tout de même que les symptômes du surentraînement sont très variés. Ils peuvent être objectifs (observables) ou subjectifs (décelables par un entretien).

Les symptômes du burn-out

  • Chute inexpliquée (progressive ou soudaine) du niveau de performance
  • Besoin de sommeil accru
  • Sommeil et humeur perturbés
  • Jambes lourdes
  • Infections et maladies plus fréquentes
  • Perte du « goût » de l’effort, de la motivation, à l’entraînement comme en compétition
  • Baisse de la capacité de concentration
  • Baisse de l’appétit, troubles digestifs
  • Fonctionnement de l’organisme perturbé au repos et/ou pendant l’effort et la récupération.
  • Diminution de la masse maigre ➔ Anémie progressive

PRÉVENIR LE BURN-OUT DU SPORTIF

En effet, il est possible d’éviter l’apparition du surentraînement. Le tout, en s’entraînant au plus haut niveau de ses moyens, par un travail rigoureux comportant trois axes principaux.

  • Planifiez vos séances d’entraînement (fréquences, horaires), en respectant les phases de récupération. Suivez l’évolution de vos performances par le biais de tests et d’outils de monitoring. Observez votre état psychologique et surveillez votre régime alimentaire. En un mot, rationalisez votre entraînement.

 

  • Tenez à jour un carnet d’entraînement, comme les outils digitaux de Hexfit. Cela vous aidera à vous construire un entraînement individualisé en adaptant vos charges de travail (et votre récupération) à votre niveau.

 

  • Mesurez votre état de forme : la mise en place d’outils « d’alerte » peut se révéler précieuse. S’il en existe des plus précis (mais plus longs et difficiles à manipuler), en voici un exemple simple, fourni par Pascal Prévost, l’un des auteurs de la Bible de la Préparation Physique.

Avant chaque séance, le sportif procède à une évaluation des quatre éléments suivants (de 0 à 5, où 5 est le maximum).

  • Niveau de fatigue
  • Douleurs musculaires
  • Perturbation du sommeil
  • Stress

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